mercredi 10 janvier de 20:30 à 22:00
Nous étions assez nombreux et bien vivants pour nous interroger sur ce qu'était la vie ! Fruit du hasard ? Ou non ? Le mystère continue ! Ce terme de vie reste bien insaisissable mais il peut se décliner (et là nous sommes moins dans l'abîme) en vie sociale, vie matérielle, vie spirituelle... Mais rapidement, nous nous apercevons que ce questionnement sur sa nature réelle nous est bien difficile, car pour le mener à bien il faudrait être extérieur à elle, comme l'entomologiste qui observe une sauterelle (un exemple parmi d'autres). Donc, le fait d'être vivant nous empêche d'en savoir véritablement sa vraie nature.
Nous nous sommes tout de même penchés sur ses conditions de développement et de métamorphose, sur son aspect autophage, sur sa présence : virus, minéral ? sur son étendue à tout l'univers ? Les différentes cultures et mythes de son origine sont bien diverses, motivées pour y trouver un sens, une cohérence, une histoire qui peuvent satisfaire l'homme qui s'interroge et qui observe. La science, si féconde de notre époque, apporte des réponses changeantes. La philosophie s'essaie à affiner les multiples regards sur elle... en espérant que la vie continuera sa belle vie sur Terre ! De la vie, nous avons choisi le vide, pour poser ce questionnement :
De quoi est fait le vide ?
Dans le sens courant, le vide c'est qu'il n'y a rien. La physique nous apprend qu'il n'en est rien (si on peut dire) ! Le vide est plein de choses ! Alors comment signifier le vide et le rien ? Rien que de dire "rien" dit déjà quelque chose ! Le vide présente lui aussi cet aspect aporétique ! Nous allons essayer avec l'aide de Bruno de nous orienter dans ce labyrinthe de chausse-trappes de pensée, de chemins de traverse pour vider nos esprits afin de le saisir...
Nous espérons que ce thème remplira notre petite Alcôve de votre présence, notre lieu où résonnent et raisonnent, en toute liberté et respect nos interrogations, nos intuitions, nos réflexions, nos témoignages...
Je nous espère nombreux et sereins
Au grand plaisir de se retrouver,
Marthe