mercredi 12 février à 20:30

47e Arrosoir-Philo
Pour notre rentrée de cette année, nous avons retrouvé nos fidèles et aussi des nouveaux ! Bienvenue ! Bienvenue à tous !
Le thème proposé de janvier : "Morale - Justice : un couple aux relations impossibles ?" demande à être revisité, tant l'imbrication entre ce qui relève de la morale, construction mouvante et la justice est complexe. La justice paraissant parfois à contretemps de la morale. Donc, nous y reviendrons !
Pour ce qui est de notre Arrosoir-Philo de février, sur une idée de Luc :
L’orthographe : une dictature ?
Partant d’un élément pragmatique et quotidien comme l’orthographe et s’interrogeant sur sa fonction et son rôle d’encadrement pour façonner nos écrits, il s’agira de s’interroger sur la puissance des règles.
A partir de ces réflexions liminaires, il serait intéressant d’élargir la place du règlement dans nos relations comme révélateur à tout cadre organisationnel. Qu’en est-il de toutes règles que nous avons incorporées et qui s’imposent à nous afin de partager nos ressentis et nos existences ? Peut-on considérer, la bienséance, la politesse, l'éducation voire la culture comme des conditionnements ? L'affranchissement des règles permettrait-il de mieux nous connaître et nous comprendre ? Ne serait-ce pas alors l'instauration d'une confusion propice au chaos ? Quelle place alors pour la liberté ?
Il ne s’agit pas de discuter de telle ou telle règle orthographique, l’ambition de ce questionnement est de se positionner sur la façon dont nous nous approprions les cadres dans lesquels nous nous véhiculons pour essayer de partager nos regards sur le monde et de nous en enrichir.
Comme à l'accoutumée, nous respecterons les règles qui régissent depuis le début nos Arrosoir-Philo (!), à savoir ne porter aucun jugement sur nos échanges, respecter nos interrogations, nos ignorances, nos curiosités. Règles indispensables pour installer et faire vivre la confiance, cadre indispensable à la liberté de pensée et à la liberté d'expression.
Je nous espère nombreux et sereins
Au grand plaisir de se retrouver
Marthe