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ARROSOIR-PHILO #37 - La violence est-elle toujours à condamner ?

mercredi 14 juin à 20:00

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ARROSOIR-PHILO #37 - La violence est-elle toujours à condamner ?

Nous avons l'audace (la violence ?) de faire la même présentation que celle de mai... Sans rancune !

Nous étions peu nombreux pour aborder la question de La sécurité met-elle en péril la liberté ? Ce thème nous paraissait pourtant d'actualité... On sera certainement amenés à y revenir, hélas...

Jessica qui avait proposé cette question est psychothérapeute en institution. Sa présentation tournait donc autour de la pratique clinique en lien avec la société. Cela rejoint la problématique soulevée par Michel Foucault entre la liberté individuelle et le pacte social qui est toujours à revoir.

Il s'agit là d'un questionnement qui traverse les équipes de soin psychologique de savoir où placer la limite à la liberté d'expression de celui qui est en soin. Jusqu'où le médecin doit décréter que son discours n'est plus conforme ou audible ? Enfin il fut rappelé à quel point notre société est obsédée par le souci de la sécurité, à tel point qu'elle en est devenue invasive, comme cela l'a été au moment de la Covid, sous couvert de sécurité... Nous l'avons tous vécu, plus ou moins mal ou bien...

 Comme la notion de liberté, toujours en évolution, au regard aussi de l'expression de la violence qui se manifeste lorsque la liberté menace d'être bafouée, la question qui s'est invitée pour l'Arrosoir-Philo de mai :

La violence est-elle toujours à condamner ?

L'actualité sociale qui dénonce, à juste titre, la montée des injustices n'est pas avare de déclarations politiques condamnant sans faille les violences perpétrées sur la voie publique dans le cadre de ces nombreuses manifestations.


Mais n'y a-t-il pas d'autres violences à pointer ? Y aurait-il un monopole de la violence ? Un poste légitime de l'exercer ? Pourtant, notre société, du XXIe siècle, du moins en Occident, n'a jamais autant été pacifiée, offrant des taux d'homicides toujours en baisse... La violence ? La fait-on ou la ressent-on ?


Nous débattrons sans violence, avec respect toujours, à l'écoute des sensibilités des uns et des autres, tant ce sujet de l'expression de la violence peut renvoyer à l'éducation reçue et à ce qui nous est intime.

Je nous espère nombreux et sereins
Au grand plaisir de se retrouver,
Marthe

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