Exposition "GRAVURE" de Claire de Soissons;

du 26 septembre au 21 octobre

Vernissage : vendredi 3 octobre à 19 heures en présence de l'artiste

« La répétition d’images me passionne.

Elle ouvre une fenêtre sur les échos d’univers foisonnants inspirés du rythme de la vie, du cycle des saisons et d’une nature sauvage et généreuse.

Le public voyage à travers des formes à la fois différentes et ressemblantes qui se déforment et se transforment au grès des assemblages et superpositions.

J’invite le public à sauter dans l’image, à y rencontrer textures et matières, à se laisser imprégner par de vibrantes et vivantes sensations. »

Parcours

Claire de Soissons est née en Rhodésie du Sud, actuel Zimbabwe, dont elle retient principalement la chaleur, les sons amplifiés des insectes au coeur d’un paysage luxuriant arrosé par les pluies tropicales. Cette sensation, elle va la retrouver un peu plus tard au sein des bocages du Norfolk en Angleterre. Tout son travail s’inspire de ces premières émotions.

Après trois années d’étude d’Arts Plastiques à l’école Saint Luc de Bruxelles, Claire va apprendre la gravure et la sérigraphie à l’Ecole 75 de Wolluwé-Saint Lambert dont elle sort avec la Grande Distinction. Mais c’est à l’Académie des Beaux Arts de Boitsfort à Bruxelles qu’elle peaufine son savoir, affine son orientation artistique.

Au fil de son apprentissage, elle grave le bois, la pierre, le lino et le métal. Reviennent alors en mémoire les énormes insectes et coléoptères de sa petite enfance. Des histoires colorées d’une vie primitive et grouillante. Une série sur l’Afrique aime à mélanger couleurs, textures végétales et animales pour un rendu d’une grande intensité lumineuse.

Ses œuvres les plus récentes sont principalement des gravures dites « en relief ». Armée de gouges et de couteaux, elle grave des plaques de lino (linogravure) ou de bois (xylogravure). Ce qui apparaît à l’impression est en surface et ce qui est creusé reste blanc sur le papier. Elle joue alors avec différents supports pour faire se rencontrer des motifs qu’elle superpose à l’envie. Aujourd’hui, ville et nature semblent s’être réconciliées. Les insectes s’associent aux voitures, les voitures aux arbres. Dans la ville aussi, la nature perpétue la vie...